Marissa Groguhé – La Presse

Yannick De Martino l’a toujours dit : faire rire juste pour faire rire, très peu pour lui. Alors, en spectacle, il présente à son public ses réflexions. Pour son tout premier one-man-show, Les dalmatiens sont énormes en campagne, il prévoit faire justement cela : partager les choses insolites (mais derrière lesquelles se cache une certaine logique !) qui lui traversent l’esprit. Entrevue.

Ce premier one-man-show devait être présenté il y a un an ou deux. Mais les plans ont été chamboulés. Que s’est-il passé ?

J’ai vécu une période d’anxiété. Le spectacle était prêt, mais je me questionnais, par rapport à mon approche. Aussi, j’étais avec Juste pour rire et j’ai changé de boîte. Je les ai quittés à cause de tous les événements [le scandale entourant l’inconduite sexuelle du fondateur de l’entreprise, Gilbert Rozon]. Je ne m’y sentais plus à ma place. Ensuite, j’ai signé une entente avec KoScène et on a décidé d’une nouvelle date.

Ce report a-t-il servi le spectacle, avec du recul ?

Je pense que oui. J’ai fait pas mal d’introspection et c’est là que j’ai réalisé, en écrivant, que je suis anxieux. Et c’est un peu la ligne directrice du spectacle. Même si c’est sous-jacent et que ce n’est pas mis de l’avant. Maintenant, je peux mieux gérer ça. Entre-temps, j’ai joué dans Like-moi ! et j’ai pu m’améliorer sur scène.

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Ici Première – Claude Bernatchez

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Sandra Godin – Journal de Québec

Complètement décalé, Yannick De Martino débarque avec son premier one-man-show comme un vent de fraîcheur sur la scène humoristique. La drôle de bibitte est bien loin des sentiers battus et de l’homogénéité qui règne quant aux sujets abordés par les humoristes de stand-up. 

Grâce à son imaginaire fertile, l’humoriste de 30 ans a fait crouler de rire un Théâtre Petit Champlain bondé mercredi soir, pour la première de son spectacle Les dalmatiens sont énormes en campagne. Un titre aussi absurde que le contenu du spectacle et le choix du metteur en scène, l’auteur-compositeur-interprète Philippe Brach.

Vedette de Like-Moi! et de webséries telles Les Prodiges, il a aussi permis au public de se familiariser à son humour déjanté grâce à des numéros dans les galas de festivals. Mais une heure et demie de Yannick De Martino, est-ce que ça se tient? Plus ou moins. Est-ce que c’est drôle? Vraiment. Parce qu’il tire de son côté désorganisé et maladroit beaucoup d’efficacité comique. Son manque de cohésion est ainsi pardonnable.

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Tout le monde en parle

En présentant un tout premier spectacle solo en tournée, l’humoriste Yannick De Martino se lance à contre-courant dans un milieu où chacun met son unicité de l’avant. Unique, il l’est sans conteste, mais bizarre est aussi un qualificatif qu’on pourrait accoler au titre de son spectacle : Les dalmatiens sont énormes en campagne. Pour comprendre le gag, il faut voir l’affiche sur laquelle il pose aux côtés d’une vache. Son parcours atypique et son bagage en impro ont assurément teinté son style d’humour instinctif, loin de la recette toute faite. Mouton noir ou brebis égarée? L’humoriste ne laisse assurément personne indifférent!

• Il est en tournée avec son spectacle Les dalmatiens sont énormes en campagne. Il sera à Québec le 13 novembre et les 20, 21 et 22 novembre à Montréal. Pour les autres dates et villes, consultez son site.
• Like-moi! est présentée le lundi à 22 h, en rediffusion le mercredi à minuit et demi, le vendredi à 21 h 3 0, le samedi à minuit et le dimanche à 21 h 30 à Télé-Québec et sur le site web de Télé-Québec. Les quatre premières saisons sont offertes sur le site web de Télé-Québec et sur Club illico.
• On pourra se procurer son album de Noël sur le web à compter du 18 novembre. Les profits seront remis à trois fondations pour la cause des enfants lors du 24 h Tremblant.

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Laurence Godcharles – ARTV

L’année 2018 tire à sa fin, mais les événements culturels, eux, n’ont pas pour autant dit leur dernier mot. Voici un aperçu de ce que vous réservent les artistes québécois pour l’an 2019.
Prenez des notes, les prochains mois vous tiendront occupé!

Humour

Deux humoristes au succès très prometteur parcourront le Québec avec leur premier « vrai » spectacle solo, idéal pour les amoureux d’humour absurde. Julien Lacroix, découverte  de l’année au
Gala Les Olivier  2017, présentera Jusqu’ici tout va bien, dès janvier.
De son côté, Yannick De Martino  brûlera les planches de la province avec Les dalmatiens sont énormes en campagne, et ce, à compter du printemps prochain.

Pour l’intégralité de l’article, consultez ARTV

Véronique Harvey/ La Journaliste 

Alors qu’il vient tout juste d’annoncer le titre et les dates de tournée de son tout premier One Man Show, Les dalmatiens sont énormes en campagne (en référence aux vaches), Yannick De Martino a pris quelques minutes de son temps pour répondre à notre questionnaire loufoque.
De quoi vous donner un avant-goût de son personnage… déstabilisant!

Si tu devais décrire ton style d’humour avec de la nourriture, quel genre de plat ça donnerait?

Ce serait des choses qui ne vont pas nécessairement ensemble. Genre, du tofu enrobé de bacon. Quelque chose qui est plein de bonnes intentions, mais de mauvaises en même temps, alors tu ne sais plus quoi en penser.

Qu’écrirais-tu sur le gâteau d’anniversaire de Donald Trump?

J’écrirais de quoi en braille, quelque chose qu’il ne peut pas comprendre seul, donc il aurait besoin d’assistance… je lui ferais faire des efforts. Mais finalement, ce serait juste écrit « bonne fête », parce que je reste quelqu’un de gentil. Et en essayant de lire, en plus, il gâcherait tout son gâteau et ça deviendrait moyen propre.

Pour l’intégralité de l’article, consultez Édition Papier

Raphaël Gendron-Martin – Journal de Montréal

Sept ans après avoir remporté la finale d’En route vers mon premier gala Juste pour rire, Yannick De Martino est prêt pour sa première tournée en solo. L’humoriste de 29 ans présentera dès le printemps prochain son nouveau spectacle, Les dalmatiens sont énormes en campagne.

Yannick De Martino fait rarement comme les autres humoristes. Alors que la tendance depuis plusieurs années est de donner aux spectacles un titre d’un mot, l’humoriste a plutôt choisi d’utiliser une phrase complète.

«Mon gérant voulait que je prenne un mot et ça devait s’appeler “Baroque”, dit-il. Souvent, le monde me dit que je suis bizarre. Et je trouvais que “baroque” était aussi étrange. Mais j’ai plutôt choisi comme titre mon gag le plus court.»

Pour l’intégralité de l’article, consultez Le Journal de Montréal

Dominic Tardif – Le Devoir

Plutôt que de tenter d’encapsuler l’essence de son numéro dans une phrase qui bouclerait la boucle,
avant de lancer un obligatoire « Merci beaucoup Montréal ! Bonsoir ! » (ce qu’on appelle communément un punch-out), il arrive que Yannick De Martino déserte tout simplement la scène après son ultime rire. Une convention n’apparaît jamais aussi risible que lorsqu’on la contourne : l’humoriste le sait trop bien.

« La première fois que j’ai fait ça, c’était pas tant calculé », se souvient celui qui anime ce soir, vendredi,
à l’Olympia un « grand spectacle » du Grand Montréal Comédie Fest, et qui compte plus tard ce mois-ci parmi les invités du gala 10e anniversaire du Zoofest. « Je participais à une soirée et j’étais pressé d’aller faire un autre show après, alors j’avais gardé mon manteau sur scène et, tout le long, j’avais l’air pressé. J’ai fait mon dernier gag, j’ai zippé mon manteau et j’ai piqué à travers la salle.
Ça a créé une sorte d’hilarité. »

Pour l’intégralité de l’article, consultez Le Devoir